Tous mes cris, mes S.O.S.

Entre deux eaux je flotte. Je me sens comme dans un no man's land. Comme si je venais de faire une croix sur ma vie pour avancer vers une autre. Un entre deux que je déteste car il se compose de moments joyeux et de crises qui se succèdent.

J'ai le rire et le sourire en extérieur et les larmes à l'intérieur. Parfois elle sortent et cela fait du bien. Mais ce n'est pas une vie.

Pour la seconde fois de mon existence, je me sens dans une phase pré-natale... Je vais renaître autrement je le sens, mais quand et de quelle manière, je n'en ai aucune idée.

C'est comme si les choses se tramaient malgré moi. J'attends, du moins j'espère, des choses qui ne viennent pas ou pas assez vite. Je serre les poings face à certaines injustices pour ne pas hurler cette douleur que je ressens si fort parfois. Puis je passe doucement à autre chose, je me réintègre dans mon environnement.

Mais les choses ne sont plus pareilles et je sais qu'un changement s'opère. C'est comme si certains moments clé de ma vie étaient là pour jouer les catalyseurs. Je ne sais pas où je me dirige même si je le pressens. Je sais juste que j'avance, de tranche de vie en tranche de vie.

Mais cela vaut-il le coup ? Combien de mutations internes aussi fortes me faudra-t-il vivre avant de trouver enfin ma voie ? Je ne veux pas commencer à vivre lorsqu'il sera trop tard. Si c'est pour faire de ma vie un constat de regrets, de "j'aurais dû", de "il est trop tard"..... autant m'envoler en fumée...

Sous le masque il y a moi et ce moi voyez-vous, il est là dans ces mots. Je suis une grande sensible à fleur de peau qui fait tout ce qu'elle peut pour ne rien montrer aux autres... mais qui craque immanquablement au bout du compte.

J'ai des envies d'ailleurs, j'ai des envies de paix, envie de pouvoir m'envoler seule ou avec qui je veux, quand je veux et où je veux. Briser toutes ces chaînes qui me tiennent à toutes mes obligations quelles qu'elles soient. L'envie de tout plaquer en hurlant. Ou de disparaître en silence...

Tous les cris, les SOS, partent dans les airs..... (Daniel Balavoine)

Aidez-moi.

Caresses76.

Comments

[pascal]

salut tres jolie ton blog je vois pas pourquoi les en dise du mal ils sont jaloux peut etre enfin bref ne change rien bisous a vous a plus

[caresses76]

Ah ddiego, lorsque nous nous rencontrerons, nous aurons plein de choses à nous dire je crois...
Kisss partout.

[dddiego]

Bienvenue au club ma belle...
Difficile jonction entre le "devoir" et le "vouloir"... étrange balance entre ce que nous avons construit, sciemment ou pas, et ce qui nous appelle...
Tu n'es pas seule ma jolie Caresses, ces moments de doutes, de rages, d'attentes, d'envies, je les traverse plus souvent qu'à mon tour... faisant tour à tour le bonheur et le malheur de mes proches... Je tente malgré tout de "garder l'Eglise au milieu du village"..., d'assumer mes responsabilités, de respecter mes engagements... mais c'est loin d'évident...
Tendres bisous
Dan

[herisson sauvage]

ce qui est frustrant, c'est que la solution, le vrai soutien, ne pourrait sans doute que se trouver au plus proche de toi, pas dans cet espace virtuel mais parmi les gens de ton entourage, ceux là mêmes qui ne voient pas ton malaise. Tu n'arrives pas à le définir, c'est d'autant plus difficile pour ceux qui te lisent de t'apporter autre chose que des déclarations de soutien, pas une véritable écoute, pas par message et commentaires interposés en tout cas, car la réalité de ton mal-être (de transition, apparemment) est visiblement plus complexe... herisson_sauvage@hotmail.com si des fois tu as envie d'en parler même à quelqu'un de loin et qui ne te connait pas... Prends soin de toi, quoi qu'il en soit.

[caresses76]

Laubi ce que les gens pensent de moi n'est même pas le souci... Ce que je ressens est assez indéfinissable. C'est très personnel et au plus profond de moi. J'ai besoin d'autre chose que ce que je vis, je sens que je vais vers cette autre chose mais je n'ai pas le "comment". J'ai les tenants et les aboutissants mais entre deux c'est de la bouillie interne qui se transforme en révolte, en crises de nerfs, en larmes... tous ces signaux de SOS que personne ne voit, pas même mes proches. Jusqu'au jour où la sonnette d'alarme sera tirée depuis si longtemps que personne ne verra que je suis à terre et qu'il est trop tard pour me relever... D'où ce SOS balancé au monde entier.